LE STANDARD DE LA RACE (FCI)

Standard de la race

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Proportions

Entre les femelles et les mâles, il y a une différence de hauteur au garrot et de gabarit. Leur construction est robuste et ils ont une ossature puissante. Les mâles font 67cm de hauteur au garrot et les femelles 61cm, avec une tolérance de 3cm en plus ou en moins.

Allure

Fier comme un pan, son mouvement doit être élastique et puissant.

Tête

Le crâne est bien proportionné par rapport au corps, son front est large et le sillon est net sans rides. Le stop est bien marqué. La truffe est noire et grosse. (chez l’Akita blanc, la truffe peut être légèrement de couleur rose). Le museau est modérément long, fort et large.

Les oreilles doivent être inclinées vers l’avant… relativement petites, épaisses, triangulaires et légèrement arrondies à leur extrémité.

L’Akita a une denture forte, articulée en ciseaux, ses lèvres sont serrées et de couleur noire. C’est joues sont modérément développées.

Il a de petits yeux presque triangulaires (bridés) et la couleur doit être brun foncé (plus la couleur est foncée, mieux cela vaut).

Cou

Il a le cou bien épais et musclé. Vis-à-vis de la tête et du corps, il est bien proportionné.

Corps

Son dos est droit et solide, les reins sont larges et musclés, sa poitrine est haute et bien développée, son ventre est bien relevé.

Pieds

Ronds, bien épais, cambrés et serrés

Queue

L’attache est haute, elle est épaisse, portée sur le dos, bien enroulée ; le bout de la queue doit atteindre le jarret lorsqu’on la tire vers le bas. Si la queue est trop courte, c’est considéré comme un défaut.

Robe

Son poil est dur et droit ; le sous-poil est souple et dense ; le garrot et la croupe sont couverts d’un poil légèrement plus long ; le poil de la queue est plus long que celui du reste du corps. Il faut le brosser quotidiennement.

Couleurs

La couleur peut-être le roux/blanc (Photo 1), le sésame, le bringé (Photo 3) ou le blanc (Photo 2) intégral. Il doit présenter de “L’URAJIRO” (= poil blanchâtre sur les faces latérales du museau, sur les joues, sous la mâchoire et sur la gorge, sur le ventre, sur la face inférieure de la queue et à la face interne des membres). Pour beaucoup de Japonais, le bringé évoque le temps des guerriers de l’époque « Senkohu » et le blanc celui de la pureté.

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Défauts

Masque noir, poil long (hirsute), queue pendante, oreilles non dressées, Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum. La langue ne peut être tachetée.

Maladies et problèmes de santé déjà rencontrés chez l’Akita :

Adénite sébacée : maladie auto-immune à caractère récessif, dont les principaux symptômes sont un excès de sébum et une perte de poils dus à la disparition progressive des glandes sébacées.

VKH (Syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada) : autre maladie auto-immune. Les symptômes sont de l’uvéite et de la dépigmentation cutanée.

CARACTERE ET COMPORTEMENT

Calme, indépendant, fidèle, équilibré, docile, réceptif, protecteur, C’est un chien qui n’aboie qu’à bon escient, excellent gardien jamais agressif sans raison, courageux,  il est d’une grande noblesse et dignité, c’est un chien idéal comme chien de compagnie. L’Akita s’adapte très bien à notre mode de vie. Il peut être toute fois dominant envers ses congénères étrangers. L'Akita Inu est un chien de compagnie très sûr de lui et fidèle vis-à-vis de ses maîtres et des animaux qui l’entourent sur son territoire. C’est un protecteur hors pair dans toutes les situations que vous pourriez imaginer. Il est très affectueux avec ses maîtres et possède un caractère particulièrement équilibré qui fait qu’il ne stresse jamais et reste toujours calme en toute circonstance. Son éducation doit se faire en douceur, sans aucune brutalité et surtout beaucoup de respect mutuel. Il adore accompagner son maître et partager les événements de la vie commune. L’Akita Inu est « une montagne de muscles qui, s'il est éduqué avec amour et respect, se transforme en une montagne de tendresse et de fidélité ». Si vous lui apprenez les bonnes manières, il se comportera comme un(e) petit(e) prince(sse) où que vous alliez. L’Akita n’est pas du tout un chien fainéant, mais ce n’est pas un chien de travail. Certains sont très sportifs et sont même qualifiés, par exemple en agility. L’agility permet de développer l’obéissance et la complicité entre le chien et son maître. Cette discipline sportive est pratiquée en compétition et exige une bonne condition physique.

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Choisir un Akita OU UNE AUTRES RACES doit être un choix responsable

Choisir d’acquérir un Akita (ou une autre race) sera un choix et un engagement pour plusieurs années. Il ne faut pas acheter un chien sur un coup de tête, un caprice ou un coup de cœur. Un chien n’est pas un nounours en peluche.

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Avant de vous acquérir un chien il faut vous s’interroger sur les motifs de vouloir un chien, la race qui convient le mieux à votre mode de vie aidera à mieux choisir votre futur compagnon de rêvé. L’important est de ne pas choisir n’importe lequel, n’importe comment, n’importe où et n’importe quand. Les questions primordiales à se poser avant de faire le choix d’un chien est quelle mode de vie avez-vous, quelle sont les points positifs et négatives, l’endroit ou vous vivez y a-t-il assez d’espace, avez-vous d’autres animaux, aller vous pouvoir faire face niveau financier… car un chien ne demande pas uniquement du temps mais un certain budget financier, ... etc. Certaines races, comme l’Akita, auront une maturité tardive, l’éducation est plus longue. Certains chiens apprennent rapidement, d’autres chiens ont besoin de plus de temps nécessaire. Il ne faut pas oublier que la morphologie d’un chiot ne sera plus la même une fois adulte ; il importe  donc de s’informer avant l’achat d’un chien ainsi que les différences entre un mâle ou une femelle. Toutes les caractéristiques d’une race de chiens peuvent être bien tempérées avec une bonne éducation. C’est pourquoi il s’agit de bien s’informer auprès de la FCI (Fédération Cynologique Internationale) du standard de la race. http://www.fci.be/  Tous les types de chiens peuvent tous aujourd’hui être de parfaits chiens de compagnie, car c’est l’éducation que vous leur donnerez au quotidien qui fera le chien que vous aurez. Pour faire un achat réfléchi et être bien conseillé, choisissez un élevage sérieux, professionnel ou familial, celui à caractère familial assurant souvent une bonne socialisation. Les clubs de race sont à votre disposition pour vous orienter vers les bonnes adresses. Voici le lien du  Club Belge d'Akita's et races Japonaises apparentées : http://www.akitaclub.be/  Il faut prendre le temps de visiter les élevages, de discuter avec les éleveurs, de leur poser des questions, de leur demander à voir la mère et le père des chiots ou futurs chiots. En plus des élémentaires soins d’hygiène à leurs animaux, il est indispensable de veiller à ce que l’élevage ait assuré aux chiots cette socialisation de qualité sur laquelle on n’insiste jamais assez et qui les prépare au mieux à leur vie future en famille. Un chien bien équilibré sera un compagnon de rêve. La prudence est de mise quand l’on achète un chien dans une animalerie ; certains n’assurent en effet pas vraiment le suivi ou la provenance des animaux à la vente. Attention donc aux chiots d’origine inconnue, venant des pays de l’Est ou douteuse et transportés dans des conditions contestables. Souvent élevés comme dans une usine ou il y a que la production et la vente des chiots qui comptent. Les chiots ne sont pas du tout socialisés, il arrive même qu’ils soient porteurs de maladies que vous ne décelez à l’œil nu. Mais qu’à la suite vous aller pouvoir assumer les frais vétérinaire ou parfois même le décès de votre ami a quatre pattes.  Avant que l’Akita n’arrive dans la famille il faut prévoir impérativement une clôture ou un enclos dans le jardin. Il faut également tenir compte du fait que dans certains jardins recèlent des végétaux toxiques qui pourrai provoquer un empoisonnement.

La liste des chiens DITS, dangereux : un leurre et surtout un mauvais alibi pour les Autorités !

Je suis éleveur d’Akita, une race de chien paisible et équilibrée mais qui malgré tout se trouve dans la fameuse liste des chiens dangereux que plusieurs communes utilisent sans discernement. Pourquoi un Akita et pas un Husky, un Berger Allemand, Labrador ou un Bouvier Bernois… ? Tous les chiens sont potentiellement dangereux. Je suis révoltée et j’aimerais le faire savoir. Tout le monde en convient : définir des lois et prendre des mesures contre les attaques canines est nécessaire. Mais pourquoi justement aujourd’hui, puisque statistiquement, il n’y a aucune croissance des morsures sur les personnes ? Il est évident que la prolifération des médias n’est pas étrangère à cette prise de conscience.  Mais comme dans tout, la précipitation est mauvaise conseillère. Les spécialistes tels que les comportementalistes pour chiens sont tous d’accord : condamner une race plutôt qu’une autre est une aberration. Tout d’abord, il faut savoir que le chien fait de plus en plus partie de la famille. Il est en fait intégré dans un milieu qui n’est pas son milieu d’origine. Les chiens font toujours des choses que les gens ne comprennent pas parce que leur arrière-plan culturel est tellement différant. Ce que nous appelons un "problème de comportement" est plus souvent un problème pour nous mais pas pour nos chiens. Le chien est souvent plus considéré comme un humain que comme un animal. Or, il reste un animal et il faut en prendre conscience. De temps en temps sa nature première refait surface. Par ailleurs, l’être humain a souvent créé des races pour le spectacle ou pour les combats. Des chiens, tels ceux du type « bull » ont été sélectionnés pour leur résistance à la douleur, leurs mâchoires énormes, leur ténacité. Ils iront jusqu’à la mort pour le bon plaisir de parieurs. On pousse tellement l’agressivité à son paroxysme que l’humain ne peut plus contrôler le chien. Un chien ne naît pas dangereux, mais il le devient. Certes, une certaine race fait plus de dégâts en mordant que d’autres races, mais les plus mordeurs ne sont pas ceux qu’on croit. Ce sont les dégâts les plus importants qui frappent le plus, du à la différence de taille et puissance de la mâchoire : de la apparaît alors la liste des chiens dits dangereux. Pourquoi interdire une race plutôt qu’une autre ? Parce que les dégâts sont plus importants, cela ne signifie rien. Ce qui est en cause, c’est simplement le comportement de certains maîtres. Par ailleurs les éleveurs ont leur part de responsabilité. Il y a par exemple des lignées à évité dans la reproduction, Il faut également éviter la consanguinité…etc. La quantité des cas de morsure est le plus souvent les petites races de chiens car bien souvent leurs propriétaires estiment qu’ils n’ont pas besoin d’éducation. Les maîtres font des erreurs aux conséquences les plus graves. Dans le cadre familial ou à l’extérieur, les carences de socialisation, les conditions d’élevage désastreuses, l’absence de cadre et de repères sont les causes principales de toutes les dérives. Il faut posséder les connaissances de base d’une espèce animale qu’on héberge sous son toit, et adopter une ligne de conduite de tous les membres de la famille, enfants compris. Le chien ne peut devenir le maître. Evidemment, et c’est le plus grave, certains maîtres sont souvent conscients que par leur éducation, il crée une arme potentielle. C’est en fait leur objectif et ces gens-là n’ont que faire des règlementations communales ou autres. Et par ricochet, ce sont des maîtres responsables qui paient pour les autres. Isoler des races sur la base de critères contestables ne sera d’aucun secours contre les violences et les maltraitances. Une règle d’or : il ne faut jamais laisser les enfants avec un ou des chiens adultes ! L’enfant se comporte souvent comme un petit chef pour asseoir son pouvoir et un chien a des limites de tolérance dans sont hiérarchie. Les parents doivent apprendre aux enfants à ne pas s’approcher d’un chien qu’ils ne connaissent pas, à ne pas le déranger lorsqu’il dort, mange… Il faut leurs apprendre les règles de base à respecter des l’arriver du chien dans la famille.

Conclusion

Il est trop facile de désigner certaines races du doigt pour se donner une bonne conscience. « Vous voyez, nous avons réagi ! » disent les Autorités. Si l’on suit cette logique de race, pourquoi ne pas mettre une étoile jaune à certains chiens ?  Et que se passe-t-il si l’enfant est mordu par une autre race qui n’apparaît pas sur la liste des races dits dangereux? Ce n’est pas grave parce qu’il s’agit en principe d’un chien gentil ? Non ! Arrêtons cette chasse aux sorcières et mettons le doigt sur le vrai problème : le comportement du chien et du maître. Oui, un maître doit promener son chien en laisse, oui, il doit  respecter les besoins de l’animal, l’éduquer, le socialiser, faire son bonheur en s’occupent de lui,, en jouant avec lui, … etc.

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S’il sent que c’est nécessaire, il doit être assez responsable pour lui mettre une muselière. Imposer une muselière à tous les chiens, c’est un non-sens : on risque de les rendre agressifs alors qu’ils étaient parfaitement équilibrés au départ. Enfin, plutôt que stigmatiser certaines races, les autorités auraient tout intérêt à lutter contre les trafics d’animaux et notamment en provenance des pays de l’est. Cela éviterait déjà bien des accidents. Avant de s’engager dans une liste contre certaines races qu’elles ne connaissent même pas, les communes serait bien inspirées à attaquer la vraie cause du problème de l’agressivité du chien : le comportement du maître. A cet égard, l’initiative récemment prise par la commune de Seneffe doit être montrée en exemple : apprenons à nos enfants comment réagir face à un chien. Si toutes les communes s’engageaient dans cette voie, un grand pas en avant aura déjà été effectué.

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Akatsuki Furinkazan (My lovely baby)